Présentation de la boulangerie et fabrication de notre pain


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Regardez notre vidéo TF1 qui vous présente la fabrication de notre pain :

Cliquez ici pour accéder à la vidéo sur la Fête du Pain.


Transcription de la vidéo :

Et maintenant, dernière étape de notre série d'hommages aux boulangers à l'occasion de la semaine du pain. Aujourd'hui on va rencontrer un jeune boulanger d'une quarantaine d'années. Il s'est reconverti il y a trois ans. Il a restauré tout seul un vieux moulin avec son four à bois pour en faire une boulangerie à Pocé les Bois en Ille et Vilaine avec du pain traditionnel délicieux.

Les premières lueurs du jour n'ont pas encore percé la nuit, il est 4 heures, Vincent Ollivier bichonne la température de son four à bois.

Vincent : « J'allume le four vers 22h30-23h et après les fours s'enchaînent toutes les 2 heures. »

Boulanger, une profession qu'il aurait dû embrasser à l'âge de 16 ans, il deviendra mécanicien automobile avant de se reconvertir il y a trois ans, fidèles à ses premiers amours, transporté par ses souvenirs d'enfance.

Vincent : « Je suis tombé amoureux des pains grâce un petit peu à ma maman qui m'emmenait avec elle à la boulangerie, là où il y avait un four à bois et le pain était cuit au four à bois, uniquement. »

Dans la chaleur de son four, appelé aussi « four à gueulard », le pain dort pendant 1 heure. Une fois cuit, il se livre à une symphonie de crépitements. Tous les matins, 300 kg de pain traditionnels au levain sont préparés, pétris, façonnés, mais ils ne seront cuits que le lendemain.

Vincent : « La pâte repose en moyenne entre 12 et 14 heures à 4 degrés. Cela permet à la farine de développer un arôme, de capter justement les arômes du bois et donner un pain qui a un goût différent ».

8 farines de campagne sont ici utilisées, certaines recettes sont vieilles de 300 ans, les saveurs authentiques.

Vincent : « Il va avoir un goût de céréales puisque c'est un pain aux céréales. Donc il va avoir un goût un petit peu particulier. En plus c'est une farine de campagne. Ce pain s'appelle l'alouette.

Sept heures, le jour se lève découvrant les vieilles pierres de cet ancien moulin à eau, écrin paisible qui abrite la boulangerie.

Sonia : « Des petits épeautres, il faudrait. Du Quatre Sous. »

C'est l'heure aussi pour Sonia, la femme du boulanger de se préparer pour le marché. Deux fois par semaine, ces pains traditionnels investissent les étals.

Une cliente : « Entier, mais coupé en 2 ».

Un autre client : « Cela rappelle le pain d'autrefois. »

Une autre cliente : « C'est un pain, un pain ferme, un pain aux céréales, un pain très bon, authentique».

Une autre cliente : « Nous on le mange surtout au petit déjeuner. C'est vraiment un pain qui est revigorant, qui est épais ».

Des pains surtout vendus avec amour.

Sonia : « Ce que j'aime c'est donner. Il y a un échange avec les clients. Je suis épanouie quand ils reviennent. »

Grâce à leur croute protectrice et à leur cuisson à bois, ces pains traditionnels se conserve une semaine.